Les Wisigoths, oubliés de l'Histoire, oubliés de Provence ?
Les Wisigoths, oubliés de l'Histoire, oubliés de Provence ?
Les trois siècles qui, du Ve au VIIIe, séparent la chute de Rome de l'avènement de Charlemagne sont souvent qualifiés «d'époque wisigothique» sans que l'on sache très bien les caractères de cette période historique. Aussi, semble-t-il nécessaire d'établir un cadre chronologique cohérent.
Les Wisigoths et leurs cousins Ostrogoths apparaissent au IIIe siècle dans les Balkans, d'où ils veulent pénétrer dans l'empire Romain en forçant la frontière du Danube, ce qu'ils réussissent en 369. Dès 410, leur roi Alaric Ier prend et pille la ville de Rome, et deux ans plus tard l'empereur Jovien permet à un peuple qui compte environ 50 000 individus dont 8 000 guerriers d'entrer en Gaule par les Alpes.
Rapidement, leur roi Athaulf s'empare de l'Aquitaine, établit sa capitale à Toulouse puis commence la conquête de l'Espagne. Toutefois, les Romains, considérant le Languedoc comme une marche frontière protégeant l'Italie, veulent se réserver cette province, qu'ils finiront par perdre toutefois en 462.
Tandis que la domination wisigothe s'étend, outre l'Espagne, à l'Auvergne et à la Provence, un redoutable adversaire apparaît au début du VIe siècle avec les Francs de Clovis. Alaric II battu et tué à la bataille de Vouillé en 507, les Wisigoths sont repoussés en Espagne, et conservent en Gaule seulement le Languedoc et le Roussillon actuels, avec pour capitale Narbonne, puis Barcelone.
Située à la limite de deux zones d'influence entre Garonne et Méditerranée, la Cité s'était avérée un verrou dont le contrôle était indispensable, d'où son occupation alternativement par les Romains et les «Barbares», jusqu'aux traités de 439 qui reconnurent la souveraineté des seconds. Au siècle suivant, les Francs échouent devant Carcassonne, la Cité se trouve toujours dans une situation de frontière, mais cette fois entre Wisigoths et Francs, ce qui suppose qu'au fil des ans et des combats, ses fortifications romaines aient dû être souvent remaniées ou restaurées.
Quant à la partie wisigothe de la Gaule, dénommée bientôt Septimanie, elle va connaître une histoire originale.
Les Wisigoths et leurs cousins Ostrogoths apparaissent au IIIe siècle dans les Balkans, d'où ils veulent pénétrer dans l'empire Romain en forçant la frontière du Danube, ce qu'ils réussissent en 369. Dès 410, leur roi Alaric Ier prend et pille la ville de Rome, et deux ans plus tard l'empereur Jovien permet à un peuple qui compte environ 50 000 individus dont 8 000 guerriers d'entrer en Gaule par les Alpes.
Rapidement, leur roi Athaulf s'empare de l'Aquitaine, établit sa capitale à Toulouse puis commence la conquête de l'Espagne. Toutefois, les Romains, considérant le Languedoc comme une marche frontière protégeant l'Italie, veulent se réserver cette province, qu'ils finiront par perdre toutefois en 462.
Tandis que la domination wisigothe s'étend, outre l'Espagne, à l'Auvergne et à la Provence, un redoutable adversaire apparaît au début du VIe siècle avec les Francs de Clovis. Alaric II battu et tué à la bataille de Vouillé en 507, les Wisigoths sont repoussés en Espagne, et conservent en Gaule seulement le Languedoc et le Roussillon actuels, avec pour capitale Narbonne, puis Barcelone.
Située à la limite de deux zones d'influence entre Garonne et Méditerranée, la Cité s'était avérée un verrou dont le contrôle était indispensable, d'où son occupation alternativement par les Romains et les «Barbares», jusqu'aux traités de 439 qui reconnurent la souveraineté des seconds. Au siècle suivant, les Francs échouent devant Carcassonne, la Cité se trouve toujours dans une situation de frontière, mais cette fois entre Wisigoths et Francs, ce qui suppose qu'au fil des ans et des combats, ses fortifications romaines aient dû être souvent remaniées ou restaurées.
Quant à la partie wisigothe de la Gaule, dénommée bientôt Septimanie, elle va connaître une histoire originale.
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