Estrosi n'aime pas les fêtes populaires gratuites dans "sa ville"

Nice, Intervention de la police lors du carnaval indépendant
Une intervention policière musclée a eut lieu aujourd'hui vers 17h30.


C'est aujourd'hui place Garibaldi, durant le carnaval indépendant qu'a eut lieu une intervention policière brutale et totalement incompréhensible, alors que la foule assemblée était en pleine festivité.


Je vous propose le témoignage rédigé par Benoit B. un participant qui se trouvait à 30 mètres des faits.


"Place Garibaldi, c'est carnaval, une foule éparse s'est rassemblée, déguisée, festive, pacifique.
Certains jonglent, d'autres dansent ou font des acrobaties, l'ambiance est bon enfant...
Arrivent trois voitures de police dont sortent six individus en tenue ( Ray ban comprises).
Je me dis " tiens ils viennent pour vérifier que cela ne dégénère pas, bref ce sont des gardiens de la paix , dans le sens premier du terme..."
Que nenni
Après dix minutes d'atermoiements durant lesquelles les agents font des rondes autour de la foule, deux d'entre eux, en l'absence manifeste de provocation foncent dans le tas et se mettent à gazer les chalands, enfants compris...
Incompréhension de la foule qui dit son absence d'intention belliqueuse, qui demande que l'on respecte le sens de la fête, et qui tente de repousser sans violence les policiers en uniforme...
Les quatre autres lascars viennent à la rescousse, repoussent brutalement toute tentatives d'apaisement et appellent les renforts qui arrivent promptement...
Coup de matraques, et jet de gaz sont allègrement distribués,
Y compris à des vieux ou à des enfants, quelques personnes sont plaquées au sol et tabassées, dont deux filles épaisses comme des brindilles...
Écoeurement...
Le sentiment général sur la place était à l'incompréhension et à l'indignation..."


Une conception effectivement assez particulière de la fête chez Christian Estrosi...

Le carnaval a perdu de son essence, théoriquement Estrosi devrait être clochard et un clochard devenu maire, le temps de la journée. C'est ça le carnaval. Pas un défilé organisé par la mairie...

C'est triste, mais le problème ce pose de partout. A nous de se réaproprier l'espace public. Ici, dans le village où j'habite, l'on peut compter 12 caméras de surveillance...ce qui est un peu fou pour une aglo de 4000 âmes. Triste société

Les cameras ont remplacé les notables de la ville, comme le maire, l'instit, le curé voir les autres parents qui rectifiaient un jeune qui faisait n'importe quoi.