Musée du Pays Brignolais
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Musée du Pays Brignolais
Le musée créé en 1945 est le fruit de l'initiative d'une équipe animée par le Dr Jaubert (1870-1960) . Le fonds des collections très diversifiées correspond aux dons des habitants de Brignoles et de la région.
http://www.museebrignolais.com
Quelques pièces du musée :
Le sarcophage de la Gayole :
Considérée comme la plus antique des tombes chrétiennes sculptées qui nous sont parvenues, aujourd’hui datant du III siècle.
On y voit le poisson, l’ancre, un mélange d’images chrétiennes et païennes, un orante debout entre les arbres du paradis où se posent des colombes, des brebis et le Bon pasteur. A gauche, le buste du soleil, dont la tête est ornée de sept rayons ;à droite, un personnage assis tenant un sceptre terminé aux deux bouts par des moulures enveloppantes.
Comme bas reliefs, des vases peints symbolisant le lieu où se passe la scène ; puis une brebis près du personnage, comme on en voit une auprès du Bon Pasteur.
Ces représentations portent l’empreinte du temps de transition entre la foi du Christ et les vieille croyances païennes.
François Just Marie Raynouard :
Il naquit à Brignoles le 18 Septembre 1761. Il devient avocat au Parlement de Provence, puis au barreau de Brignoles. En 1791, il devient président de la société patriotique des Amis de la Constitution et de l’Egalité. Il écrit son « Caton d’Utique. » et le 28 Décembre 1803, il fut couronné par l ‘Académie Française pour son poème « Socrate au temple d’Aglaure ».
Le 14 mai 1805, il fit jouer au théâtre Français, la tragédie des « Templiers », qui obtint un succès prodigieux et lui ouvrit les portes de l’Académie Française, où il fut admis le 24 Novembre 1807. Membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1816, il est nommé le 22 Avril 1817, secrétaire perpétuel de l’Académie Française.
Après la seconde Restauration, Raynouard renonce à la vie politique pour se consacrer à ses savants travaux sur la langue et la littérature romanes faisant de lui le précurseur des félibres et se retire à Passy où il meurt le 20 Octobre 1836.
http://www.museebrignolais.com
Quelques pièces du musée :
Le sarcophage de la Gayole :
Considérée comme la plus antique des tombes chrétiennes sculptées qui nous sont parvenues, aujourd’hui datant du III siècle.
On y voit le poisson, l’ancre, un mélange d’images chrétiennes et païennes, un orante debout entre les arbres du paradis où se posent des colombes, des brebis et le Bon pasteur. A gauche, le buste du soleil, dont la tête est ornée de sept rayons ;à droite, un personnage assis tenant un sceptre terminé aux deux bouts par des moulures enveloppantes.
Comme bas reliefs, des vases peints symbolisant le lieu où se passe la scène ; puis une brebis près du personnage, comme on en voit une auprès du Bon Pasteur.
Ces représentations portent l’empreinte du temps de transition entre la foi du Christ et les vieille croyances païennes.
François Just Marie Raynouard :
Il naquit à Brignoles le 18 Septembre 1761. Il devient avocat au Parlement de Provence, puis au barreau de Brignoles. En 1791, il devient président de la société patriotique des Amis de la Constitution et de l’Egalité. Il écrit son « Caton d’Utique. » et le 28 Décembre 1803, il fut couronné par l ‘Académie Française pour son poème « Socrate au temple d’Aglaure ».
Le 14 mai 1805, il fit jouer au théâtre Français, la tragédie des « Templiers », qui obtint un succès prodigieux et lui ouvrit les portes de l’Académie Française, où il fut admis le 24 Novembre 1807. Membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1816, il est nommé le 22 Avril 1817, secrétaire perpétuel de l’Académie Française.
Après la seconde Restauration, Raynouard renonce à la vie politique pour se consacrer à ses savants travaux sur la langue et la littérature romanes faisant de lui le précurseur des félibres et se retire à Passy où il meurt le 20 Octobre 1836.
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