MOUSTIERS SAINTE-MARIE
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MOUSTIERS SAINTE-MARIE
Moustiers Sainte-Marie :
Dès le Ve siècle après J-C, les grottes en pierre de tuf abritèrent les moines venus de l'Abbaye de Lérins.
Ils fondèrent alors un Monastère, d'où le nom de Moustiers.
L'histoire du village est étroitement liée à la vie de ces communautés monastiques qui siècles après siècles ont affronté pillages et invasions.
En 470, il existait déjà un temple marial construit à l'emplacement de l'actuelle Chapelle Notre Dame de Beauvoir.
Au XIIIe siècle la Cité devient un centre de pèlerinage important qui attire les foules venues bénéficier de miracles.
Au XVIIe siècle, la Chapelle fut le siège d'un autel à répits sur lequel on amenait parfois de fort loin des enfants morts-nés qui revivaient le temps de leur baptême.
Durant les invasions sarrazines du Xe siècle, le Chevalier de Blacas (selon la légende retranscrite par Frédéric Mistral) aurait été capturé et emprisonné en Orient.
L'objet de ses prières au quotidien était de pouvoir revenir sain et sauf au village, et une fois son voeu exaucé, il suspendrait un ex-voto (remerciement à la vierge) entre les deux rocs surplombant la cité: la fameuse étoile qui aujourd'hui encore semble veiller sur les Moustiérains...
L'étoile que vous voyez briller aujourd'hui dans le ciel de Moustiers, bien que vieille de cinquante ans, ne doit sa parure d'or qu'à l'occasion d'une chute malencontreuse il y à dix ans. Usée par le vent, la chaîne céda brusquement et l'étoile fut retrouvée quelques heures plus tard, déformée mais intacte, au fond du ravin. L'étoile, dorée à l'or fin, ne fut resuspendue qu'un mois plus tard à l'occasion d'une grande fête au village.
Le village connu son apogée au 19e siècle et comptait près de 5000 habitants.
17 moulins disposés en aval de la source de l'Adou témoignent d'une activité industrielle importante à l'époque. L'eau actionnait des moulins à farine, papier, huile, tannerie, papeterie et même une centrale hydroélectrique. En effet, Moustiers était une des premières communes du pays d'être dotée d'un éclairage public.
Si la céramique a toujours tenu une place prépondérante à Moustiers Sainte-Marie, c’est au XVIIe siècle que la faïence prit son essor grâce à Pierre Clerissy, faïencier installé au village et dépositaire du secret de la faïence.
Louis XIV ordonna durant son règne trois édits somptuaires pour renflouer les caisses de l'état et financer ses campagnes de guerre : il fit fondre toute la vaisselle d'or, d'argent et de vermeil du royaume et la remplaça par la faïence de Moustiers.
La production “ la plus fine du royaume” ne cessa alors de se développer jusqu’au début du XIXe siècle avant de s’éteindre progressivement.
Ce n'est qu'à partir de 1927 que la production de faïence fut ranimée à Moustiers Sainte-Marie grâce aux efforts de Marcel Provence. La tradition se perpétue aujourd'hui chez une vingtaine d'ateliers installés sur la commune.
Dès le Ve siècle après J-C, les grottes en pierre de tuf abritèrent les moines venus de l'Abbaye de Lérins.
Ils fondèrent alors un Monastère, d'où le nom de Moustiers.
L'histoire du village est étroitement liée à la vie de ces communautés monastiques qui siècles après siècles ont affronté pillages et invasions.
En 470, il existait déjà un temple marial construit à l'emplacement de l'actuelle Chapelle Notre Dame de Beauvoir.
Au XIIIe siècle la Cité devient un centre de pèlerinage important qui attire les foules venues bénéficier de miracles.
Au XVIIe siècle, la Chapelle fut le siège d'un autel à répits sur lequel on amenait parfois de fort loin des enfants morts-nés qui revivaient le temps de leur baptême.
Durant les invasions sarrazines du Xe siècle, le Chevalier de Blacas (selon la légende retranscrite par Frédéric Mistral) aurait été capturé et emprisonné en Orient.
L'objet de ses prières au quotidien était de pouvoir revenir sain et sauf au village, et une fois son voeu exaucé, il suspendrait un ex-voto (remerciement à la vierge) entre les deux rocs surplombant la cité: la fameuse étoile qui aujourd'hui encore semble veiller sur les Moustiérains...
L'étoile que vous voyez briller aujourd'hui dans le ciel de Moustiers, bien que vieille de cinquante ans, ne doit sa parure d'or qu'à l'occasion d'une chute malencontreuse il y à dix ans. Usée par le vent, la chaîne céda brusquement et l'étoile fut retrouvée quelques heures plus tard, déformée mais intacte, au fond du ravin. L'étoile, dorée à l'or fin, ne fut resuspendue qu'un mois plus tard à l'occasion d'une grande fête au village.
Le village connu son apogée au 19e siècle et comptait près de 5000 habitants.
17 moulins disposés en aval de la source de l'Adou témoignent d'une activité industrielle importante à l'époque. L'eau actionnait des moulins à farine, papier, huile, tannerie, papeterie et même une centrale hydroélectrique. En effet, Moustiers était une des premières communes du pays d'être dotée d'un éclairage public.
Si la céramique a toujours tenu une place prépondérante à Moustiers Sainte-Marie, c’est au XVIIe siècle que la faïence prit son essor grâce à Pierre Clerissy, faïencier installé au village et dépositaire du secret de la faïence.
Louis XIV ordonna durant son règne trois édits somptuaires pour renflouer les caisses de l'état et financer ses campagnes de guerre : il fit fondre toute la vaisselle d'or, d'argent et de vermeil du royaume et la remplaça par la faïence de Moustiers.
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Ce n'est qu'à partir de 1927 que la production de faïence fut ranimée à Moustiers Sainte-Marie grâce aux efforts de Marcel Provence. La tradition se perpétue aujourd'hui chez une vingtaine d'ateliers installés sur la commune.
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